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OMME4















Artistes programmés pour l’édition OMME 4 "TERRE" du mois de mai 2023 : 

Karine Bonneval : http://www.karinebonneval.com/

Zabo Chabiland : www.zabo-chabiland.com

Loran Jacob : https://loranjacob.blogspot.com/

Diego Tampanelli : https://diegotampanelli.wordpress.com/ 

Bachelard fait l’hypothèse que chacun d’entre nous a un rapport privilégié avec l’un des quatre éléments : le feu, la terre, l’eau, l’air. Nous avons une affinité, une sensibilité particulière avec l’un ou l’autre de ces éléments : il nous appelle, il nous fascine. Il ne s’agit pas d’une sympathie passagère, mais plus profondément d’une vibration singulière qui s’enracine sans doute au niveau inconscient, en liaison avec notre enfance. 
Cette année les artistes travaillerons, comme pour les éditions précédentes, mais de manière plus approfondie encore et en particulier sur la terre. Les derniers rapport du GIEC1 sur l’état de la planète nous alarmes. 
« l’art a la capacité de faire passer des idées complexes, des concepts et des données scientifiques quand on est à court de mots » 

TERRE 
1- Planète, milieu où vit l’homme. Milieu physique où l’homme vit et exerce ses activités, où existent différentes formes de vie. Surface du globe terrestre. Description, exploration de la terre; représentation de la terre par la cartographie; parcourir la terre; faire le tour de la terre; les habitants de la terre.
2- Substance formant la partie superficielle du globe. Partie émergée de la croûte terrestre, les continents et les îles. Matière friable, de composition variable, provenant de la dégradation des roches et de la décomposition des débris végétaux et animaux. Sol considéré dans sa nature, son aspect, sa consistance. 3- Élément primordial, divinisé, conçu comme la mère universelle. Elle était la grande mère productrice du monde, productrice de la nuit et des étoiles. Dans le rêve de son patient, Neumann montre la force de l’archétype de la terre-mère (Bachelard, Poét. espace, 1957, p. 49). Complexe d’Atlas. 
4- «La condition terrestre», aujourd’hui, la privatisation sans limites des profits du système capitaliste, soustrait aux êtres humains, aux citoyens de ce monde, aux animaux, aux plantes, à tout être vivant, les conditions grâce auxquelles la planète nous maintient en vie. -( La condition moderne, portée par des droits anthropocentrés et des mesures politiques gouvernées par l’exploitation systématique des ressources naturelles et la mise au travail de tous les êtres, s’effondre)- Sophie Gosselin, David Gé Bartoli. Lire également le livre de Yves Charles Zarka : «L’Inappropriabilité de la Terre» (Armand Colin, 2013) 
Les artistes évoqueront leur amour de la terre par le prisme de leur art, de leur travaux et leur recherches plastiques. Karine Bonneval travaillera sur la matière et, sur une certaine géoraphie souterraine, où temps et espace sont révélé par le son. Zabo Chabiland nous mènera dans cet infiniment petit et infiniment grand matérialisé par une forme qu’elle appelle le Voïd. Loran Jacob ira dans les souterrains intemporels de l’imagerie archétypale qui nous ramèneront au ventre, à la caverne. Diego Tampanelli trouvera son chemin sur la terre en bornant celle-ci de souvenirs douloureux et adorés à la fois, c’est la terre qui tourne sous ses pieds et c’est elle qui avance sous nos pieds. 

 ZABO CHABILAND
PROJET VOID
Depuis 2004 (in process)
Une forme universelle dans l’inconscient collectif.
La forme Void remonte aux toutes premières créations de l’humanité, à la boule d’argile que l’on retrouve dans les cultures anciennes.
Parfois, en l’absence de lien immédiat entre nos mains et nos pensées, nos doigts ont tendance à agir librement, à saisir en toute autonomie une matière malléable (cire, mie de pain, argile, papier etc...) pour la pétrir avec les pouces et les index et la faire rouler sur elle même avec le plat de la main dans un mouvement rotatif.
La boule ainsi formée, évolue le plus souvent pour occuper le volume d’espace vide entre quatre doigts. Les doigts deviennent naturellement le moule et l’énergie est alors matérialisée dans une forme récurrente et libératrice.
La sphère mute en tétraèdre lisse et cintré, quasi identique dans toutes les mains. De façon toute aussi inconsciente, un nouveau mouvement des doigts transforme généralement ce tétraèdre en une figure mathématique aussi “primaire” que la sphère : un cube.
Ce geste conjugue les contraires : l’inconscient et les mathématiques, une forme transitoire que nous cherchons à faire remonter à la surface.

 LORAN JACOB
BONE
«Bone» fait partie d’un travail qui s’appelle «Paysages Froissés». Les images de ce travail sont des anaglyphes. Pour voir le relief, il faut chausser des lunettes 3D avec un filtre magenta à l’oeil gauche et un filtre cyan à l’oeil droit. Il en résulte qu’on ne peut jamais voir l’image dans sa totalité.
«Paysages Froissés» est une série que Loran Jacob commence en 2014 à Berlin. Cette série est faite de cartes routières qui ont été chiffonnées. Ces cartes d’Europe malmenées sont autant de réflexions sur la théorie des cordes dans l’espace.
Pliées, plissées, des régions et des pays éloignés se touchent dans une évocation de l’histoire humaine par ces bons et ces mauvais travers. C’est également une méditation sur la technologie qui voudrait nous rapprocher, nous les êtres humains, mais nous déracine de la terre.
«Bone» est une métaphore assez puissante dans ce lieu qu’est la chapelle Saint-Jacques, elle fonctionne comme une relique, ou bien comme une confession.
La série « Paysage froissés » est surtout une manière de nous parler de la terre qu’on éreinte, qu’on esquinte, qu’on rétame et qu’on taloche, qu’on fouaille, qu’on rudoie et qu’on meurtrit, qu’on saboule tels les sagouins que nous sommes. Nous le savons que trop bien maintenant. Mais ces images, nous ne pouvons pas les appréhender dans leur totalité. Jamais.

 DIEGO TAMPANELLI
Sur la terre où nous vivons, nous nous déplaçons continuellement et pour différentes raisons, dans différentes circonstances et dans différents états d'esprit. Nous n'effectuons pas toujours ces déplacements de manière consciente. Nous prenons l'avion de Barcelone à Nantes et, en deux heures, nous sommes à plus de mille kilomètres. Cette situation est étrange pour le corps et affecte la façon dont nous nous percevons et la façon dont nous nous relions à la planète sur laquelle nous vivons.
La proposition invite le corps à enregistrer l'expérience de ses déplacements comme un outil de connaissance de soi et de prise de conscience de notre relation avec la terre.
L'œuvre se définit comme une autobiographie visuelle qui vise à dépasser la narration de sa propre vie et à aller au-delà de l’autoportrait.
LE CHEMIN DES AMANTS
"Nous avons eu une grosse dispute et je suis rentré à pied, Cela faisait 6,5 km ; une heure et cinquante minutes."
La marche a toujours été pour moi un refuge, un moyen de retrouver le calme. En marchant, le banal devient moins important. Tout est en quelque sorte laissé derrière soi. Même l'identité d'une personne se dissout en chemin.
PARTITION DE L'ACTION :
Retrouver la mémoire d'un voyage significatif dans sa biographie personnelle. Il peut s'agir d'un voyage court ou long. Par exemple : le chemin que vous avez emprunté pour vous rendre de votre domicile à l'école ou un voyage que vous avez effectué en voiture. Calculer la distance parcourue puis, dans un environnement naturel, parcourir la même distance en traçant un cercle sur le sol.
Vous pouvez marcher dans le sens des aiguilles d'une montre ou dans le sens inverse, en avant ou en arrière, lentement ou rapidement, etc. Vous pouvez le faire en silence, en criant ou en chantant une chanson. Vous pouvez effectuer le parcours de la manière que vous souhaitez, seul ou avec les personnes intéressées par votre proposition.

 KARINE BONNEVAL
Les pièces de Karine Bonneval proposent des écologies alternatives pour respirer, bouger, écouter avec le monde végétal. En convoquant dans son travail la culture populaire et scientifique, elle invite les humains au « phytomorphisme », pour vivre pendant un moment un temps partagé avec les plantes, en dialogue avec l’air, le sol, la gravité. Sa recherche l’amène à construire des projets rhyzomatiques qui im- pliquent des personnes de différents univers, scientifiques, botanistes, jardinier·e·s, cuisinier·e·s et habitant·e·s des lieux où elle est invitée à concevoir ses projets.
ÉCOUTER LA TERRE
Nous nous tenons sur la terre, au-dessus d’elle. C’est un monde complexe et primor- dial, mais qui nous échappe. L’idée faussement simple était de trouver un procédé pour donner à entendre la vie souterraine : un sol en bonne santé est bruyant. Avec Fanny Rybak, bioacousticienne de l’université paris-Saclay, nous avons développé des outils pour écouter la terre, ici la méga et mésofaune du sol.
Sculpture en papier mâché-terre, 2017. Enceintes
Un paysage issu de formes organiques microscopiques émerge du sol de la chapelle, et offre un paysage sonore des vies souterraines.
Enregistrements faits en résidence Apte, des sols autour de la source de la chapelle Saint Jacques, du chemin des sables de Trégunc, des berges du Belon.
PORTRAITS DE SOLS
Comment porter une attention nouvelle à la terre sur lesquelles nous marchons ? Les portraits de sols viennent fixer des micro-territoires uniques, comme autant d’in- dividus. Encadrés de manière précieuse, il faut s’approcher et se pencher pour en observer la délicatesse, prendre le temps. Cette série propose de regarder à nou- veau le sol dans sa singularité.
Ce projet, commencé en 2021, est réalisé in situ lors des résidences de l’artistes et fixe les différents territoires traversés. Il utilise un procédé développé par des ingé- nieurs agronomes pour analyser la qualité les sols sur le terrain : les chromatogra- phies. Les échantillons des sols, prélevés et préparés en solution, sont révélés en une semaine sur filtre scientifique à la lumière du soleil, avec une technique proche du développement photographique.



OMME3



Artiste : Bruno d'Abrigeon

"Seaux d'eaux"


Engins ludiques inspirés par un jouet des années 80 « Le serpent articulé »
Composés de seaux de maçon guidés, ils ont pour but d'écoper modestement la montée des eaux prochaine, technique comparable a la légende du colibri qui verse quelques gouttes d'eau pour éteindre un incendie de forêt mais fait sa part et incite chacun à faire la sienne.





"Pleurez pour nous"

Montée des larmes, montée des eaux.
Ces trois pleureuses, tout comme ces pleureuses professionnelles qui depuis l‘antiquité et encore de nos jours professent, sont déléguées pour exprimer le chagrin.

Pour moi, aujourd‘hui, toutes les chaines d‘info en continu nous saturent d‘informations ALARMANTES aussitôt EVAPOREES pour encaisser une prochaine catastrophe, et ainsi de suite, provoquant une insensibilité. 

Une deuxième interprétation de cette installation :
Elle peut être utilisée personnellement de façon ludique ou «magique ».
Si vous avez un chagrin, appuyez sur la pompe pour évacuer quelques larmes de la pleureuse qui s‘évaporeront et votre chagrin s'envolera.





Artistes : Eimer Birkbeck et Jean-Marc Stefani


L‘œuvre proposée par Eimer Birkbeck et Jean-Marc Stefani prend la forme d‘un poème sonore explorant un voyage dans l‘espace et le temps, inspiré de la mythologie d‘un passage intemporel de la mer au rivage, suite au Déluge.

Un voyage qui commence à l‘intérieur d‘une capsule flottante, où un être non spécifié dérive en mer vers une terre future. La viscosité du monde liquide, les formes polyvocales de l‘eau, la transformation entre ses différents états d‘être ainsi que son anxiété sont évoquées par un récit et des images sonores.

Les sons utilisés dans la pièce sonore ont été enregistrés dans notre environnement proche cette année, entre l‘hivers et le printemps.

(microphones binaural et parabolique) clapot des flots et craquements des bois à bord en mer à bord du misainier Choari Wan Dour, oiseaux et faune du Loc‘h Louargar (Trévignon), oiseaux du Port Brigneau (Moélan—sur—Mer), vagues déferlantes (Cabellou, Pendruc, Concarneau), guitares désaccordées, archet de violon, clarinette, piano, trompette à anche, rayons de bicyclette, tôle et pelle de grue rouillée


"Voix d‘eau" (extrait)

sur la mer
dans une capsule de bois
un dormant repose


entre les flancs de bois
son corps ballotté
des profondeurs
un son lointain
un murmure vague et persistant


suintant
des couches de son être
ses souvenirs
rejoignent la salive
de la mer


baigné
des fantomes des monstres marins
empli des vagues
qui roulent et cognent
indomptables


l‘eau s‘épaissit
le corps émerge
se déploie
patauge dans la boue


soleil sur sa peau
circulation du sang
en un torrent cosmique





Artistes : Perrine Cariou & Valentine Letellier

"20 000 LIEUX SUR LES MERS"


Et si les océans qui menacent d'engloutir nos littoraux nous
invitaient en réalité à les rejoindre ? Et si, pour chaque millimètre
gagné par les eaux, nous imaginons 1, 2, 10.. 20 000 micro-
habitations utopiques, et nous dessinions un nouveau monde ?


Equipées de leurs outils d'architectes, Perrine Cariou et
Valentine Letellier proposent de ramener le périple de Jules
Verne à la surface en se lançant dans la fabrication de micro-
architectures utopiques. Elles embarquent de jeunes finistériens
dans limagination de lieux de vie flottants, autour d'une
épopée chamboulant notre rapport à la mer et à l'ailleurs, aux
transformations climatiques et à l‘évolution de nos modes de vie.


Une quarantaine d‘enfants de 7 à 11 ans ont participé à cette
oeuvre collective : un village flottant, composé d'un ”Catamaran-
école”, d'un ”Voilier-agricole”, d'un ”Porte-activités — place de
marché, stade de foot”, et d‘une douzaine d‘habitations flottantes.
Leur fabrication est pensée dans une économie de matière et
de recherche créative autour du réemploi et de la revalorisation
de déchets. Ces 15 premiers lieux sur les mers, invitent a une
promenade poétique, qui immerge peu a peu le spectateur sous un
nouveau niveau d'eau.


Un grand merci au centre de loisirs "les Petites Salles" de Moëlan sur Mer, à la
classe de CM1 de l‘école Benoîte Groult de Clohars-Carnoët, et à toutes celles
et ceux qui ont participé à l‘atelier public à la Chapelle Saint Jacques.

 Merci
également à Stéphane Cariou et Charles Herrou pour leur aide à l‘installation.


Peinture bleue à base de craie fabriquée à Trégunc, respectueuse de la faune,
de la flore et des milieux aqueux — © Ecomarker .









Artiste : Karla Kracht
"ghost in the wall"

Une séquence étranges. Plates-formes tournantes, objets et personnages comiques, boucles, sons et ombres mobiles sont combinées pour créer une expérience magique et permettre au spectateur de plonger dans le monde improbable de coïncidences effrayantes-rêveuses, où tout semble connecté et tout ou rien ne semble possible.


Les ombres du passé. Les ombres du présent. Nos propres ombres se confondant avec celles des autres. Les fantômes de nos peurs … un chaos de situations imbriquées…. Une installation sur le non quantifiable, sur les anciennes peurs intérieures et projections extérieures de paniques courantes.


Nous sommes constitués d’eau, les fantômes de Karla Kracht, sont nos corps vaporeux solidifiés en petites créatures de calcaires, de cilicium, comme un retour à la mer, elles évoluent dans autant de villes englouties de l'Atlantide à Mù en passant par Ys ; elles sont de petites bêtes étranges inspirés des contes populaires d’ici et d’ailleur. Karla s’est promené dans les environs de Clohars-Carnoët, de Pont-Aven, de Trégunc et de Concarneau à la recherche de fantômes autour de Kériolet, de Rustéphan...  Elles les a dessinés et mêlés à sa collection déjà bien achalandée de fantômes du monde entier.








Performance vidéo de Karla Kracht dans le cadre de OMME3 à La Chapelle Saint-Jacques à Clohars-Carnoët. Évoluant dans une ville engloutie, Atlantide, Mù, Ys, les fantômes de Karla Kracht, entités alcalines, êtres vaporeux sont inspirés des légendes et des contes du monde entier. Ici, pendant son séjour à Clohars-Carnoët, Karla est allée à la rencontre des fantômes de Saint-Maurice, de Rustephan, de Kerminaouët et d’autres sites dans la région et les a incorporées dans sa ville engloutie.


Artiste : Elisabeth Krotoff

"La Deuxième Vague"

Je me souviens de l‘eau argentée du Danube, traversant calmement 
1'Europe, sans bruit, accompagnée d'une multitude d'oiseaux. Des poissons zigzaguaient entre de hautes herbes enchevêtrées et, s'approchant de ma main, se laissaient caresser le ventre doucement .





La résidence OMME3, Photos :





                                                                                                                                       



SON'ARTS Impact Project




                                                                                                                                       


OMME, (Objets Mobiles et Musique Expérimentale), Juin et Juillet 2021


OMME  nº1et nº2 Juin et Juillet 2021,
Chapelle Saint Jacques, Clohars-Carnoët


OMME est l’acronyme de «Objets Mobiles et Musiques Expérimentales».

En Bretagne, les chapelles sont situées sur d’Antiques croisées de chemins, les vents y portent les sons d’ici ou là.  Nous le savons, la Bretagne est un territoire aéré, tout y est mobile, mouvant ; le ciel change constamment projettant sa lumière. À la surface des eaux, sur les étendues herbeuses et sur les murs de pierre les ombres filent, tandis qu'on entend le son des gréements mêlés à celui des oiseaux de mer. 


Aux mois de Juin et Juillet 2021, des artistes plasticiens et des musiciens se sont rencontrés et ont travaillé sur le thème du vent et de la lumière. Nous avons pu entendre et voir le résultat de leur échanges par le biais de sculptures mobiles, d’opéras d’ombres, de vidéos, de performances, et de pièces sonores. Avec au mois de Juin : Peter Behrendsen, Emmanuelle Briat, Stéphane Cariou,Claus Dieter Geissler

; et au mois de Juillet : Benxamin Álvarez, Zabo Chabiland, Xesco Mercé, Didier Tallec.







                                                                                                                                       


Avec Antonin Artaud 

Chapelle Saint Jacques, Clohars-Carnoët Vernissage Dimanche 8 Mars 2020 En partenariat avec La Maison de la Poésie du Pays de Quimperlé et le festival de la Parole Poétique Sémaphore 












Claus Dieter Geissler 

«Pavés»
Le symbole de la révolte, construit des barricades.

Platinotypes, Encres sur Papier

«Fais de l’art révolutionnaire mais de l’art, ne porte pas la révolution dans la vie ou on t’assassine». Antonin Artaud 


Klervi Bourseul 

Encre sur papier, Céramique

«Je présente pour cette exposition autour de la figure d’Antonin Artaud, une série de 4 encres réalisées à partir de la poésie d’Artaud. J’ai réalisé les encres alors que je lisais les textes, m’imprégnant de la force des mots et laissant mon imagination s’exprimer spontanément. 

Je présente également deux céramiques qui ont été inspirées par la vie d’Antonin Artaud». 

«Dieu montra à Patrick une grotte dans laquelle celui qui y pénétrait pouvait, selon la tradition, voir les souffrances des âmes du Purgatoire, les tourments de celles séjournant aux Enfers, ainsi que les joies et les délices du Ciel.» 

Antonin Artaud 


Loran Jacob 

«Petra x 4»

Crayon sur papier

«Ames par âmes j’ai poursuivi mon amour, jour après jour au fond de moi-même, non comme les notes d’une mélodie sans suite, mais comme les mesures d’un infini sans mesure». 

Antonin Artaud

« Le Baiser d’Antonin Artaud »

Céramique, acier, miroir, son d’électrochocs

« L'électrochoc, M. Latrémolière, me désespère, il m'enlève la mémoire, il engourdit ma pensée et mon cœur, il fait de moi un absent qui se connaît absent et se voit pendant des semaines à la poursuite de son être, comme un mort à côté d'un vivant qui n'est plus lui, qui exige sa venue et chez qui il ne peut entrer »

Antonin Artaud 


Martine Saurel 

« 30 signes relevés avec Antonin Artaud » 

Encre sur Papier

J’ai acheté en 2002 sur un marché aux puces à Barcelone une petite épée de Tolède et quelques mois plus tard en lisant Antonin Artaud, je me suis rendu compte qu’elle correspondait à la description d’une petite épée dont Artaud avait perdu la trace. 

« Toutes mes affaires m’ont été prises par la police et tous mes papiers ont été perdus. Je n’ai absolument plus rien de ce que je possédais et qui consistait en un certain nombre de manuscrits, en un portefeuille et surtout en une petite épée de Tolède de douze centimètres de haut attachée de trois hameçons et qui m’avait été donné par un nègre à Cuba ». 

Antonin Artaud 

Je me suis alors rappeler que deux ans plus tôt, lors d’un séjour à Hondarribia, j’avais ramassé sur la plage 3 hameçons que j’avais gardés. Depuis cette époque, j’ai toujours pensé qu’un jour cette petite épée aurait quelque chose à me dire.
Bien des années ont passé, puis il y a eu la rencontre avec Bruno Geneste et son invitation à participer à l’hommage rendu à Antonin Artaud.
Le moment était venu d’interroger la petite épée de Tolède. Au milieu de tas de fragments, d’objets et de végétaux qui jonchent le sol de mon atelier, des formes ont surgi d’elles mêmes. Certaines fois, des figures se sont imposées au cours de mes promenades. J’ai minutieusement reproduit ici cette série de signes. 


Hélène Scoazec 

"Sans Titre"

Gravure sur bois perdu

Cette exposition est aussi l’occasion de rendre hommage à Hélène Scoazec, artiste qui s’exprimait par le dessin, le volume et la gravure et qui avait une admiration profonde pour Antonin Artaud qu’elle citait souvent. Nous avons la chance de pouvoir exposer ici une oeuvre inédite de Hélène qui nous a quittés en 2018. 


Sandra Zarth 

«Au jardin du jour d’avant hier»

Vidéo, Photos, Encre; Branche de Cerisier 

«Ceuillez les fleurs mélancoliques et plongez dans la poésie des alcoves hors du temps».(S.Z.) 





                                                                                                                                       



XVème Journée Internationale de Performances, TPK, L'Hospitalet de Llobregat, Barcelone le 12 Octobre 2019

Avec :















                                                                                                                                       


"MMXIX,El Rapte de Europa"TPK, L'Hospitalet de Llobregat, Barcelone, du 11 Octobre au 30 Novembre2019

Les artistes programmés par APte sur l'invitation de TPK dans le cadre d'un échange avec le réseau KaNîBaL'HoPoX ont été invité à travailler et à réfléchir sur le thème du Mythe "l'enlèvement d'Europe". Le titre rattache ce mythe à notre époque et les oeuvres donnent peut-être à voir ce va et vient, ce champ sémantique entre hier et aujourd'hui. 

Avec :
Alfred Mauve






TPK Art i Pensament Contemporani ; Martine Saurel, Zabo Chabiland, Magali, Sylvie Le Gac, Stéphane Tesson
Sylvie Le Gac, Stéphane Tesson ; "Portraits de Famille"
Zabo Chabiland ; "L'île", "Zeus", "Europa", Topkapi Harem"
Martine Saurel ; "Europa", "Le Baiser d'Europe"
Alfred Mauve ; "Archéologies"
Loran Jacob ; "Lampedusa", "Eurorshach"
Vue d'ensemble de "MMXIX, El Rapte de Europa"
Les participants à l'exposition "MMXIX, El Apte de Europa"



                                                                                                                                       



"#recording", Künstlerforum Bonn, du 22 Juin au 14 Juillet 2019, Bonn


"Un été, peu importe l'année, il y avait une cassette de musique dans une voiture, peut-être achetée dans une station service..."

"l'enregistrement de la ou des musique(s), du ou des son(s)"comme thème, comme source d'inspiration". 

Il s’agit d'apporter, en s'inspirant d’une habitude d'écoute ou de toute autre activité lié au son et à la musique, une réflexion dans laquelle la frontière entre l’art et la musique est poreuse.
Dans cette exposition, les artistes du réseau européen KaNîBaL'HoPoX (Kaunas, Nîmes, Barcelone, L'Hospitalet, Cologne, Lyon et Trégunc en Bretagne) réagiront par des images, des objets, des sculptures et des vidéos à de la musique significative pour chacun d'eux. Celle-ci sera enregistrée sur des cassettes et mise à disposition du public à l'écoute. (Concept de Sandra Zarth, Claus Dieter Geissler et Axel Kreiser).







Les artistes de Bretagne invités par APte à participer à cette exposition sont : Martine Saurel ; ExSitu (Fanch Dodeur et Barthélémy Péron) et Loran Jacob.





Installation de l'exposition "#recording"








Benxamin Alvarez, « Durchschnittene Musik », -Amy Winehouse : You Know I’m No Good-

Robertas Antinis, « 4,5 cm. Eraser », -John Cage : 4’33-

Alexandre Astier, « OT1 »,  « OT2 »-Sepultura : Canyon Jam-

Laurence Loutre-Barbier, « In The Court Of Sugar King », -King Crimson : Moonchild- / 
Sebastian Bathe & Christoph Görke « barke & barke »

Mido Bidard « Full Moon », -Moondog : Bird’s Lament-

Alain Boulerot « Combat entre le Bien et le Mal » d’après Delacroix, -Jòhann Jòhannsson : A Deal with Chaos-
Bruno D’Abrigeon « O Let Me Weep Pina », -Purcell : The Plaint-

Ex Situ : Fanch Dodeur & Barthélémy Péron « Phonosynthésis#2 »
Axel Kreiser « Tintinnabulum », -Arvo Pärt : Cantus- /
Agustin Fructuoso Fernandez « Are Spirits what I Hear »

Claus Dieter Geissler « CBGB », -Ramones : Blitzkrieg Bop-
Loran Jacob « Silenzio O Silenzio », -The Butthole Surfers : Strangers Die Everyday-
Elisabeth Krotoff « Istanbul », -Zeki Müren : Katibim-

Bernhard Kucken « Sans Titre », -Éric Burden & War, Mother Earth-
Xesco Mercé « Vier Suiten für Blasinstrumente », -John Coltrane : A Love Suprême-

Marie-Françoise Prost-Manillier « Le Train du Temps », -Éric Satie : Sonnerie pour réveiller le Roi des Singes-
Martine Saurel « Géographie Mouvante 1. Nord, 2. Sud, 3. Est, 4. Ouest », -John Cage : Four6-
Christophe Siutat « Le Vaillant Petit Tailleur »,- Les contes de Grimm-
Christelle Teissedre, -Neil Young : Dead Man Theme-
Sandra Zarth « In Between », -Cat Power : You’re Free-